CONFERENCE DES PARTENAIRES DU Mensen met Missie

Il s’est tenue au Centre Reine de la Confiance a Bujumbura du 04-08 février 2013, la Conférence des partenaires du Mensen Met Missie, issus de divers horizons de trois pays : la RD Congo, le Burundi et Rwanda pour partager leurs expériences et leurs idées dans un climat de respect fraternel et de complémentarité. Le Centre Olame y a été représenté par Mathilde Muhindo et Mr Pacôme – Honoré BISIMWA.

Sous la modération de Mlle Ninke Douma, cette conférence a permis d’échanger sur les approches innovatrices dans le but de favoriser un apprentissage mutuel sur : La sociothérapie présentée par le Centre Olame de la RD Congo, Continuer la lecture

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Grazie mille, kwa warafiki waitaliano !!

100_4806De l’italien au swahili, de l’Italie au Congo-Sud-Kivu… Une histoire d’amitié, qui vient encore de se consolider encore un peu en ce mois de novembre 2012.
Des amis du Centre OLAME et du Congo, anciens et nouveaux, nous ont accueillies à Reggio Emilia, superbe région du Nord de l’Italie, aux multiples découvertes à faire… bref, magnifique ! Même si nous l’avons découvert sous un ciel gris, pluvieux et froid de novembre, ça donne envie de revenir !!… Mais la chaleur de l’accueil de nos amis a largement compensé la grisaille du ciel. Continuer la lecture

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Formation des femmes leaders interconfessionnelles en techniques de prévention, résolution des conflits et plaidoyer.

Le Centre Olame a  organisé du 13 au 16 Novembre 2012, une session de formation sur les techniques de prévention et de résolution des conflits et plaidoyer  à l’intention de 39 femmes leaders  interconfessionnels venues des territoires de Kalehe, Kabare, Walungu, Idjwi et la ville de Bukavu.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre de son projet IFS (Instrument for Stability/Instrument pour la stabilité) cofinancé par l’Union Européenne et CAFOD, consistant en la mise en place d’un réseau d’acteurs de la Société civile pour la prévention des conflits dans l’Archidiocèse de Bukavu dont la femme est à la fois victime et actrice de changement dans le relèvement socio-économique de sa communauté et sa famille.

Il sied de dire que, le Centre Olame a été retenue aux côtés des autres structures diocésaines dans la mise en œuvre de ce projet, eu égard à son expérience dans la défense des Droits de la femme et la promotion socio-économique des femmes, des jeunes filles et des familles. Pour ce faire, dans la dynamique de renforcement des capacités des acteurs pour contribuer à la stabilité  au Sud-Kivu, le Centre Olame a estimé important de faire bénéficier les femmes leaders interconfessionnelles de cette formation en vue de les outiller d’avantage à pouvoir faire face aux conflits et violences diverses dans leurs communautés.

Cet atelier a été  facilité par Madame Annie BUKARABA, Consultante indépendante et son objectif principal a consisté à promouvoir le dynamisme des femmes pour la stabilité socio-économique, politique et sécuritaire au Sud-Kivu. Tandis que spécifiquement elle  visait  à :

  • Renforcer la capacité des leaders féminins interconfessionnels en techniques de prévention, résolution des conflits  et de plaidoyer;
  • Associer les leaders féminins interconfessionnels dans la définition des stratégies susceptibles de contribuer efficacement à la résolution des conflits au sein des communautés du Sud-Kivu ;
  • Amener les leaders féminins interconfessionnels à réfléchir sur les mécanismes de plaidoyer pour une paix durable en vue du relèvement socio-économiques des familles et communautés au Sud-Kivu.

Et, pour atteindre ces objectifs, cette session a eu deux temps forts à savoir :

1°) La formation sur les techniques de préventions et de résolutions des conflits (2 jours)

2°) L’analyse du contexte socio-économique et sécuritaire qui a abouti à la définition des stratégies de plaidoyer pour contribuer à la paix et au bien-être de la femme des familles au Sud-Kivu  et à l’engagement des participantes à travailler pour la promotion de la paix dans leurs milieux d’origine respectifs (2 jours).

 

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Marche de l’unité et de solidarité au Sud-Kivu

Ce mardi 03 Juillet 2012 au matin, l’artère principale de la ville de Bukavu a servi de cadre de transmission d’un message de la société civile du Sud-Kivu et Nord-Kivu auprès des différentes autorités et décideurs. De cette marche pacifique, on pouvait lire sur les papiers et calicots des messages portant sur l’interpellation de l’autorité et tout autre personne par rapport aux différentes guerres qui déchirent la partie Est de la RDC, surtout le Nord et le Sud-Kivu, et sur le soutient aux Forces Armées de la République Démocratique Congo/FARDC par les populations civiles de la province du Sud-Kivu en particulier et celles de toute la nation congolaise.

Dans le message de la société civile, un accent particulier était mis sur le rôle de la MONUSCO par rapport à son nouveau mandat qui va dans le sens de la protection des civiles et son action sur l’implication et l’activisme des groupes armés étrangers dans les guerres à l’Est de la RDC, tel que le FNL (Burundi), FDLR (Rwanda), ADF et NALU (Ouganda) et la LRA. Mais aussi, du soutient du Rwanda aux mutins du Mouvement du 23 mars/M23 qui s’est mis en place avec une série de défections des officiers venus de CNDP au sein des FARDC.

La marche est partie du rond point de salut « Munzihirwa » ayant comme point de chute le bureau administratif et de commandement de la 10è région militaire en passant par la Mairie de Bukavu et le bureau du Gouverneur de province où un memo a été déposé. Près de 250 personnes sur la route, avec des slogans sur l’unité du pays et l’appel au patriotisme.

Le Centre Olame, une organisation de la société civile, s’y est impliqué en mobilisant les hommes et les femmes pour s’associer à d’autres provinces qui militent pour l’unité nationale et la promotion des humains.

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OLAME CONTRIBUE A LA FORMATION DE LA JEUNE FILLE

De part sa mission et ses aspirations visant l’épanouissement intégral de la femme et de la jeune fille par l’éducation et la formation, le Centre Olame a mis en place depuis 1991 des maisons préfabriquées en vu de répondre au besoin pressant de logement pour des jeunes filles étudiantes venues des familles lointaines et désirant poursuivre les études universitaires à Bukavu.

Bukavu, c’est une ville universitaire où plus de plus ou moins 30.000 universitaires (avec une estimation de 44% de filles) affluent pour leurs études supérieures et universitaires. Actuellement, la ville compte 4 grandes universités et une dizaine d’Instituts Supérieurs.  Avec un nombre grandissant des étudiants et étudiantes dans le milieu. Il se pose ainsi un problème aigue de logement pour les étudiantes surtout qu’elles proviennent d’autres provinces de la RD Congo et d’autres pays. C’est ainsi qu’avec le lancement de l’Université Catholique de Bukavu et sur demande d’un groupe des jeunes filles venues de Lubumbashi après la fermeture de l’université, le Centre Olame a implanté dans sa concession 3 homes préfabriqués de 10 chambres chacun pour répondre aux demandes,  avec une capacité d’accueil total de 46 étudiantes. Annuellement, une moyenne de 6 filles terminent leurs études universitaires avec succès. Sur le marché de l’emploi, elles sont bien accueillies et se glissent parmi les cadres des sociétés.

Avec la présence d’à peu près 14.000 filles universitaires venant de l’intérieur de la province et de la ville de Bukavu, d’autres provinces de la RD Congo et d’autres pays (Cameroun, Rwanda, Burundi) pour poursuivre les études universitaires à Bukavu et sans familles d’accueil, les logements implantés par le Centre Olame devenant largement insuffisant 20 ans après. Beaucoup de jeunes filles arrivent avec l’espoir d’être logées par le Centre Olame. Et donc nous enregistrons de nombreuses demandes de logement auxquelles nous n’arrivons pas à répondre, compte tenu de la capacité d’accueil limitée. Or, la présence d’un cadre idéal et favorable aux études et qui les épargne des grandes distances à parcourir et de l’insécurité favorise grandement le succès dans les études.

Sans prétention d’héberger toutes les filles inscrites dans les universités à Bukavu, le Centre Olame estime qu’avec l’appui de MISEREOR dans la mise en place d’une structure accueille moderne contribuerait tant soit peu à la formation efficace de jeunes filles venant d’autres provinces et d’autres pays sans familles accueille.

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