LA CAMPAGNE ONE BILLION RISING DE FEVRIER 2014 A BUKAVU

One Billion Rising est une promesse, celle des femmes et des hommes qui s’élèvent à travers  le monde pour dire « Assez ! Maintenant la violence  à l’égard des femmes doit s’arrêter ».  Cette campagne est réalisée tous les ans le 14 février date anniversaire de la fondation VDay créée par Eve ENSLER.

Le Centre OLAME a participé à la commémoration du 15ème anniversaire de la fondation VDay, célébrée ce 14 février 2015 à Bukavu.  L’un des temps fort de cette commémoration a été la marche pacifique des « Risers »  depuis la place  Mulamba en commune d’Ibanda,  jusqu’au Gouvernorat de la Province du Sud Kivu sis quartier La botte, où madame Christine SCHULER DESCHRYVER, Représentante Nationale de VDay/RD Congo a lu et remis à l’autorité provinciale le mémorandum préliminaire renfermant les desiderata de la population du Sud-Kivu à la base.

On retiendra de ce mémorandum, que les femmes réclament  l’avènement d’une justice transitionnelle en RD Congo pouvant éradiquer l’impunité des violations massives et assurer la paix, car les femmes et les filles constituent une ressource précieuse qui mérite l’attention et la protection de tous ! Elles ont en outre réclamé la constitution d’un fonds provincial d’indemnisation des victimes des guerres en RD Congo. 

Il sied de dire que la situation socio-sécuritaire en RD Congo, particulièrement celle qui règne dans sa partie Est, dure depuis 2 décennies et ne peut être totalement comprise si l’on ne fait pas référence aux conflits internes qui ont ravagé toute la région de Grands Lacs notamment :Le génocide de 1994 au Rwanda et entrée des réfugiers rwandais en RD Congo, la guerre de 1997 de l’AFDL dite de libération, la guerre de 1998 menée par les rebellions des différentes fractions RCD, du MLC, dite guerre d’agression, la guerre de 2004 menée par le CNDP au Kivu, la rébellion du M23, les activités des différents groupes armés dans la région des grands lacs  LRA, FNL, FDLR, …, avec comme implication l’avènement d’autres groupes armés locaux à connotation tribale  à l’Est de la RD Congo (Nyatura, Yakutumba, Raïa Mutomboki, …)

En 2006, les Nations unies ont recensé 27.000 viols en RD Congo et affirmé que la violence sexuelle au Congo est «la pire au monde».  Et face à la teneur de ces violations, en Mars 2005, le document  « Poursuivre les auteurs de violences sexuelles commises pendant la guerre au Congo » publié par Human Rights Watch établissait qu’entre autres obstacles aux poursuites des crimes de violence sexuelle en RD Congo, le dysfonctionnement du  système judiciaire congolais, qui est à l’origine de la distribution sélective de la justice et favorise par conséquent les violations des droits humains, l’impunité et la mauvaise gouvernance. Et en son temps, Human Right Watch préconisait la création d’un cadre juridique pour mettre en œuvre le Statut de Rome de la CPI et pour ce faire, un projet de loi de mise en œuvre de la CPI avait même été préparé par une commission d’experts en octobre 2002.

En 2010 l’analyse effectuée par l’équipe du projet Mapping, du cadre juridique applicable en RD Congo pour traiter des violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003, montre qu’il existe un corps important de normes et de dispositions légales, tant en droit international qu’en droit interne, suffisant pour entreprendre la lutte contre l’impunité par rapport aux crimes documentés dans le dit rapport.

Cependant, de l’analyse de l’équipe Mapping, les pays sortant de conflit se retrouvent souvent avec un système judiciaire affaibli, corrompu, manquant d’indépendance et incapable de faire face au nombre très élevé de graves violations commises. Ce qui explique que depuis le début des guerres et rebellions à l’Est de la RD Congo la plupart des auteurs de viol et autres crimes restent impunis. Pour pallier à ces limites, la communauté internationale a favorisé dans de nombreux pays, la mise en place de mécanismes judiciaires de « justice transitionnelle » pour poursuivre les violations graves, tel que le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR), le Tribunal Spécial pour la Sierra Leone,…

Malheureusement, le projet de loi sur la Cour spécialisée mixte pour la RDC chargée de juger les crimes internationaux commis en RDC depuis 1990, a été rejeté au niveau du sénat congolais en 2011. Les sénateurs congolais avaient mis en avant la souveraineté de la RDC (qui serait mis à mal par la présence du personnel international), les questions budgétaires, préférant privilégier la seule compétence des tribunaux nationaux.

Dès lors, des voix dont celles des femmes continueront à s’élever afin d’exiger des dirigeants congolais, de ceux des grands lacs et de la communauté internationale la pacification de la Région des Grands Lacs ce, dans le respect des droits des peuples qui les composent. Or, il n’y a pas de paix sans justice !

Actuellement, des signatures sont collectées pour la pétition « Stop au viol comme arme de guerre : Pour un Tribunal Pénal International pour la République Démocratique du Congo », du fait que les solutions proposées depuis quinze années, loin de soulager la détresse de ces femmes, se sont avérées être de « fausses-bonnes » solutions qui ont accentué, au point de normaliser le viol.

Cette pétition est adressée à Barack Obama, Mary Robinson, Nkosazana Dlamini-Zuma, Abdou Diouf, Van Rompuy, Ban Ki-moon, Joseph Kabila, afin qu’ils instruisent leurs ambassadeurs au Conseil de sécurité de l’ONU de porter à l’ordre du jour et de voter une résolution créant le Tribunal pénal international pour la République démocratique du Congo en succession du TPIR-Arusha et du TPIY-La Haye qui ferment leurs portes en décembre 2014.

Aussi, le Centre OLAME joint sa voix à ces initiatives (One billion Rising, Nobel Women’s Initiative,…) pour réclamer la mise en place de mécanismes judiciaires de justice transitionnelle en RD Congo susceptibles de garantir ;

       Des poursuites pénales à l’égard des présumés auteurs des crimes parce que ces poursuites jouent un rôle essentiel. Ils répondent directement à une obligation internationale, celle de poursuivre les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire et ils permettent de sanctionner les auteurs de crimes internationaux, contribuant ainsi le plus concrètement à la lutte contre l’impunité en guise de garantie de non renouvellement des atrocités subies.

       La réparation en faveur de toutes les victimes de ces atrocités. Pour l’équipe du Rapport Mapping ces réparations peuvent être sous la forme de compensation(sous la forme d’une indemnisation financière, de soins médicaux et psychologiques gratuits, d’emprunts à des taux réduits pour le logement et la scolarisation) et des initiatives de nature plus symbolique  (monuments, musées, actes de commémoration officielle). L’on considère que de telles mesures « réparatrices » offrent la possibilité aux victimes de « cicatriser », d’assimiler leur peine, d’apaiser leur colère ou leur désir de vengeance ou de revanche.

Ce « droit à la réparation » pour les victimes de violations graves des droits de l’homme est inscrit depuis longtemps dans de nombreux traités internationaux dont la RD Congo est parti. Voir la Déclaration universelle des droits de l’homme (art. 8), le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (art. 2.3), la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (art. 6), la Convention contre la torture (art. 14), la Convention relative aux droits de l’enfant (art. 39), ainsi que le Statut de Rome de la CPI (art. 19 et 68).

Or, l’Etat congolais est condamné civilement responsable des actes de ses Préposés dans des nombreux jugements des cas flagrants des violences sexuelles. Du fait que le budget alloué au secteur de la Justice est insignifiant et ne peut couvrir certains besoins tels que l’indemnisation des victimes, la création d’un fonds d’indemnisation des victimes s’avère impérieux.

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L’informatique est indispensable pour la femme

Le Centre Olame a mis en place depuis 2012 un laboratoire informatique dans le cadre de renforcer son implication dans la formation de la femme et la jeune fille. L’outil informatique étant indispensable pour cette formation, le Laboratoire Informatique Marastoni a commencé dès lors à recruter les femmes et jeunes filles apprenantes auxquelles des hommes étaient aussi associés.

Près de trois ans après, le laboratoire informatique Marastoni vient de livrer ce vendredi 07 Février 2014 aux lauréats de la quatrième promotion les brevets attestant qu’ils ont suivi les cours sur les notions de base du système d’application Windows, les applications Words et les applications Excel.

Pour la circonstance, Mademoiselle Mathilde MUHINDO, Directrice du Centre Olame, a félicité les lauréats et lauréates de la promotion pour avoir donné de leur temps en vue d’apprendre l’outil informatique. Devant la presse locale, elle a remercié le choix que les lauréats avaient portés sur le Laboratoire Marastoni avant de les inviter à défendre de manière professionnelle les brevets qu’ils vont revoir avec le sceau et la signature de la Direction du Centre Olame, après avoir suivi de manière pratique les différents modules.

Cette quatrième promotion avait 23 apprenants avec une représentation active des femmes évaluée à 56,52% des femmes, dont une femme médecin faisait parti à la personne de Madame Alice MADAWA, Docteur. Les autres étant en majorité de jeunes filles qui venaient d’obtenir leur diplôme d’Etat sanctionnant la fin du cycle secondaire. Sur 43.47% d’hommes formés, il y a eu un chef de travaux de l’université, un Officier de la Police Judiciaire, un reporteur cameramen, et des jeunes diplômés universitaires en recherche de l’emploi. Un des lauréats a pris la parole et a remercié le formateur, Mr NAMASHALI Jean – Marie, pour ses qualités pédagogiques et compétences toute la période de l’apprentissage des cours informatiques.

Le Centre Olame se dit satisfait des appréciations et témoignages apportés par les lauréats formés, anciens et nouveaux,  pour avoir initié le Laboratoire Informatique Marastoni. Le Centre Olame projette dans les jours à venir d’équiper le Laboratoire Marastoni avec d’autres outils et du système internet et fait appel aux personnes de bonne volonté pour contribuer à cette démarche.  

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Olame célébre la journée internationale de l’Arbre

Ce 08 octobre 2013, le Centre Olame a célébré la journée provinciale de l’arbre d’une manière particulière. Contrairement aux deux dernières années, deux territoires ont été à la foire des actions du Centre Olame : Kabare Nord et Kalehe. Les agents du Centre Olame se sont déployés dans ces deux territoires tôt le matin pour y rencontrer les habitants et associations dans le but de les conscientiser sur l’importance de l’arbre dans l’écosystème et de repiquer avec eux près de 510 plantules d’arbres agro forestiers en signe de coup d’envoie de la campagne pour l’arbre d’Octobre 2013.

Sur l’axe Kabare Nord, le village de Malalo dans le groupement de Miti, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bukavu, a été le premier à être visité. A Malalo, le chef de village et ses administrés, accompagnés des animateurs du Centre Olame, ont repiqués 178 plantules dont 106 plantules de Grevilia et 72 plantules de Maesopsis et Cedrella. En plein repiquage, un briefing sur comment r

Judith Mugoli, animatrice du Centre Olame distribue les plantules aux élèves

Judith Mugoli, animatrice du Centre Olame distribue les plantules aux élèves

epiquer et pourquoi le repiquer se passait de bouche à oreille entre animateurs et habitants de Malalo sous la simplicité et la modestie.

Ce climat de fraternité, d’unité et dialogue autour de la plantule d’arbre a donné l’image des vieux barzzas reconnus de valeur dans la culture africaine. En effet, les temps passés, les sages africains se réunissaient sous l’arbre pour parler des problèmes sensibles et prendre de grandes décisions. C’était le lieu de l’instruction et de transmission de la sagesse africaine. L’arbre donnait non seulement l’identité d’une entité ou d’une personne mais aussi était un symbole de la personnalité humaine exprimé dans les œuvres d’art. Sa valeur sociale et culturelle dépassait de loin sa valeur économique. Les animateurs ont également distribués 152 plantules aux femmes et hommes de ce village de Malalo.

Dans le groupement de Miti, les élèves de l’école primaire Malalo ont bénéficiés aussi de l’action du Centre Olame. Près de 220 élèves et enseignants ont suivi un briefing sur le rôle de l’arbre dans la protection et la promotion de l’écosystème pour un environnement sain et profitable à tous. Emus des interventions du Centre Olame, les élèves n’ont pas tardés à s’exprimer en s’engageant comme des acteurs protecteurs de l’arbre. Ils ont émis les vœux de voir le Centre Olame installer dans les écoles les « clubs des amis de l’arbre » pour rendre pérenne les actions liées à la promotion et la protection de l’écosystème et la vie de l’arbre. Les élèves de l’école primaire Malalo ont reçu de la part du Centre Olame 50 plantules d’arbres. Une plantule d’arbre a été remise de manière symbolique à Mlle KAHALIZI Judith, doyenne et représentante des élèves, qui a demandé au Centre Olame de « songer à distribuer à chaque élève une plantule arbre pendant cette campagne d’Octobre 2013 et de faire de même avec les arbres fruitiers ». Le Centre Olame espère voir des nouveaux partenaires l’accompagner dans la mise en place effective d’un projet d’installation et d’accompagnement des « clubs des amis de l’arbre » pour faire vivre ces vœux et soucis des enfants visant à devenir à jeune âge amis de la nature et protecteurs de l’environnement. Certes que ceux qui nous lisent et aiment la nature ne tarderont pas à accompagner ce projet pour cette année scolaire 2013 – 2014.

Le chef de groupement fait la démonstration de la plantation

Le chef de groupement fait la démonstration de la plantation

En marge de cette journée, le chef de poste d’encadrement administratif de Kabare Nord et le chef de groupement de Miti ont été impliqués dans le dynamisme du Centre Olame. Rencontrés à leur lieu de travail, les échanges sur l’importance de l’arbre et leur implication dans le suivi et la protection des plantules repiquées ont été à l’ordre du jour. Ils ont promis de sanctionner sévèrement toute personne qui se donnera le luxe de paitre ou faire paitre ses troupeaux là où les plantules ont été repiquées. Pour marquer cette journée, 127 plantules ont été remis à ces deux autorités qui ont à tours de rôle, repiqué dans la parcelle de l’administration locale une dizaine des plantules. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des 4 représentants de chefs de villages, d’une dizaine des agents du groupement de Miti et de poste d’encadrement administratif et de la population locale.

Le Centre Olame s’est dit satisfait de cette action non prévue mais réalisée sous une initiative de ses animateurs voulant voir la communauté locale s’impliquer dans la protection de l’environnement.

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Les animateurs du Centre Olame évaluent le dernier mois du projet global phase 1

Ce jeudi 27 Juin 2013, les animateurs du Centre Olame ont eu un temps de travail sur l’évolution de la première phase du « projet pour l’amélioration des conditions de vie socio-économique des familles paysannes dans l’Archidiocèse de Bukavu » (Projet Global). Sous la facilitation de Mr Crispin Banywesize, chargé de programmes du Centre Olame, les animateurs en charge de la mise en oeuvre de ce projet sont partis des activités réalisées pour dresser un tableau de grandes actions et valeurs que le projet apporte dans le rayon d’action qu’il couvre.

Animateurs du Projet Global en réunion

Animateurs du Projet Global en réunion

Depuis le début du mois de septembre 2012, les animateurs  travaillent avec 1016 ménages sur le renforcement des capacités dans le domaine agropastoral, le renforcement des capacités dans l’organisation et la structuration de groupes de développement, le renforcement des capacités sur l’épargne et la gestion du budget familial et des séances de sensibilisation sur l’hygiène et l’eau. Ces différentes activités ont été identifiées avec les bénéficiaires comme besoins prioritaires pour asseoir les actions de développement. Des actions réalisées, il est à retenir que :

  • sur l’aspect agropastoral : 150 installations pour produire du compost servant d’engrais pour la fertilisation du sol sont disponibles dans 30 villages
  • près de 30 formations sont déjà tenues pour renforcer les connaissances des bénéficiaires dans le domaine agropastoral
  • plus de 44 séances de sensibilisation  sur l’amélioration de l’hygiène et le traitement de l’eau ont été menées dans les groupements accompagnés
  • 27 groupements accompagnés sur 30 ont été sensibilisés sur la gestion du budget familial et l’épargne pour améliorer le panier ménager

A l’issue des échanges, l’équipe a été satisfaite du travail réalisé preuve d’une bonne

L'équipe du Centre Olame et les bénéficiaires en exercice sur la production du compost

L’équipe du Centre Olame et les bénéficiaires en exercice sur la production du compost

collaboration pour atteindre les objectifs du projet.  Pendant cette séance, différentes préoccupations ont été soulevées par les animateurs du projet portant sur les difficultés rencontrées.  Ces échanges ont permis aux animateurs de mettre en place des pistes de solution pour améliorer le travail sur terrain avec les bénéficiaires.

Pour rappel, le projet a été dans sa première phase soutenu par des partenaires internationaux :  Secours Catholique (France),  Mensen met een Missie (Hollande) et Cordaid (Hollande). D’ici le 1 juillet, la deuxième phase de ce projet va commencer et nous comptons partager les résultats de l’évaluation de la première phase avec nos lecteurs.  

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Prière pour les femmes membres du gouvernement provincial

Le Comité Diocésain des Femmes/CDF, un organe stratégique du Centre Olame a organisé en date du 17 juin 2013 une activité qui a réuni les acteurs ecclésiastiques et acteurs politiques de la province du Sud – Kivu. Cette activité s’inscrit dans le cadre de nomination dans le gouvernement provincial de quatre femmes ministres, et de deux autres comme secrétaires exécutives adjointes. Pour accompagner cette nomination des femmes dans les

Le gouverneur de province entouré des autorités militaire et policières

Le gouverneur de province entouré des autorités militaire et policières

organes de décision du gouvernement provincial, une messe dite par Monseigneur l’Archevêque François Xavier MAROYI a été dite en présence de tous les membres du gouvernement provincial, une délégation de l’assemblée provinciale, le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise Gaston LUGZEMBO et le Général Pacifique MASUNZU, commandant de la 10e région militaire.

Pendant deux heures environ, près de 300 fidèles ont assisté à cette célébration eucharistique d’action de grâce au cours de laquelle l’archevêque a rappelé aux participants que l’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu non seulement pour remplir la terre mais la développer aussi. Il a interpellé les femmes nommées et les membres du gouvernement sur le rôle qu’ils ont en

Mathilde et les députés provinciaux dans la célébration de la messe

Mathilde et les députés provinciaux dans la célébration de la messe

ces mots : « vous êtes des ambassadeurs de la population dans le gouvernement et  vous êtes appelés à servir et à incarner les vraies valeurs de la démocratie pour construire la province du Sud – Kivu, la République Démocratique du Congo et le monde en général ». Comme les apôtres qui ont demandé de siéger  à la droite du Christ, l’Archevêque a demandé particulièrement aux femmes d’être courageuses et d’avoir confiance en Dieu pour pouvoir bien mériter la confiance placée en elles par l’autorité provinciale. Pour lui, le Sud – Kivu reste un modèle pour d’autres provinces du pays en accordant aux femmes près de 50% de sièges dans le gouvernement provincial.

Prenant la parole, une des femmes ministres provinciales nommées a remercié le gouverneur de province du fait qu’il a orienté le choix vers les femmes. Mme Adolphine Idumbo, ministre provinciale en charge des Finances, de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, n’a pas hésité de promettre à l’autorité provinciale l’engagement des femmes nommées à faire de leur mieux pour être à la hauteur des tâches leur confiées.

De droite à gauche, trois femmes ministres nommées et deux femmes respectivement 1er et 2ème secrétaire  administratif au cabinet du gouverneur

De droite à gauche, trois femmes ministres nommées et deux femmes respectivement 1er et 2ème secrétaire administratif au cabinet du gouverneur

A son tour, le gouverneur de province Marcellin CISHAMBO RUBOYA a commencé par présenter Mme Maggy RWAKABUBA, vice ministre nationale de l’Education, venue de Kinshasa et qui est arrivée en pleine célébration eucharistique. Tout en remerciant les femmes de l’archidiocèse qui ont initié cette action, il a précisé qu’en confiant aux femmes des postes de responsabilité, il n’était pas question de les mettre à  l’épreuve mais par contre elles doivent être considérées et sont égales aux hommes. Ainsi, elles ont autant besoin du soutien de nous tous pour construire la province et notre nation en général a conclu le gouverneur de la province.

Le Comité Diocésain de Femmes a remis des cadeaux symboliques aux femmes nommées. Ces cadeaux sont les expressions des attentes d’autres femmes dans la province vis – à – vis de celles nommées.  C’est entre autres des lampes allumées : signes de transparence dans la gestion et de sagesse pour éclairer le peuple qu’elles représentent sur la voie de la démocratie ; le traité sur les normes de la fiscalité : pour canaliser les impôts et taxes dans le trésor public ; le traité des droits : pour le respect des droits  des femmes; les plantules des espèces agro forestières et la houe : pour la protection de l’écosystème ; et une carte scolaire encourageant la scolarisation pour tous.

Le gouverneur, les femmes du CDF et les femmes membres du gouvernement provincial

Le gouverneur, les femmes du CDF et les femmes membres du gouvernement provincial

Par ces cadeaux, le comité diocésain des femmes espère que dans l’optique d’une gouvernance participative, hommes et femmes doivent tous incarner les valeurs pour le changement positif qui doit être réalisé par ce nouveau courant au sein du gouvernement provincial.

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