LE CENTRE OLAME DANS LES ACTIVITES COMMEMORATIVES DU MOIS DE LA FEMME, MARS 2012.

Thème international : « L’autonomisation des femmes rurales et leur rôle dans l’éradication de la pauvreté et de la faim, le développement et les défis actuels ».

Thème national: « Investissons dans les femmes rurales de la base pour garantir la réduction de la pauvreté, la paix et la modernité en RD Congo ».

Dans sa dynamique d’œuvrer pour l’autopromotion de la femme, le Centre Olame s’est impliqué pleinement dans l’accompagnement de femmes en vue de la commémoration du mois mars 2012 ; leur dédié. Cette année, le Centre Olame a inscrit une nouvelle dynamique dans la commémoration de ce mois, cette dynamique semble renouer avec la vision des Nations Unies quand elles avaient institué le 08 mars, Journée Internationale de la Femme (JIF), qu’elles voulaient comme : « journée de manifestations de rues revendicatives ». Continuer la lecture

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Formation des responsables du Comité Diocésain des Femmes (CDF) par le Centre Olame

Au cours de la réunion du Comité Diocésain de Femmes (CDF) tenue le 31 janvier 2012, au Centre Olame, les participantes ont convenu qu’à la prochaine réunion du CDF l’on parlera de la place et du rôle de la femme dans les organes, structures et services de l’archidiocèse de Bukavu, tout comme de l’engagement de la femme conformément aux recommandations du Synode des évêques d’Afrique tenu à Rome en 2009. Continuer la lecture

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Les services diocésains de Bukavu planifient l’année 2012

Les services diocésains accompagnés des curés doyens du diocèse se sont réuni en atelier pendant 4 jours, soit du 18 au 21 janvier 2012 à Bukavu. La salle de réunion de la communauté des pères carmes.  Cet atelier a été modéré par Mr Eric KALABA et Mr Albert MASHIKA, tous deux consultants en développement.

C’est depuis Janvier 2008 que le Diocèse a mis en œuvre un plan quinquennal de développement impliquant tous les secteurs et services diocésains dans un dynamisme de progrès. Dans ce plan, les services diocésains s’étaient fixés comme objectifs :

  • D’assurer la mobilisation des fonds à la base pour renforcer les services caritatifs du Diocèse
  • De renforcer la collaboration entre les différents services diocésains et les secteurs
  • Promouvoir le partenariat, le plaidoyer et le lobbying
  • De renforcer les capacités locales d’auto prise en charge
  • D’améliorer la situation socio-sanitaire des communautés
  • De participer à la formation intégrale de l’homme

Au cours de l’atelier, les participants ont commencé par une évaluation des réalisations encaissées pendant les 4 premières années. Chaque service a présenté les grandes réalisations de 2008 à 2011. Dans l’assemble, les réalisations des différents services ont été satisfaisantes et ces résultats ont rendu positives cette évaluation  Les services se sont félicités des efforts conjugués pour mettre en œuvre ce plan et arriver aux résultats qui ont été présentés.

Les services présents à cet atelier ont défini les grandes priorités sur lesquelles le Diocèse doit mettre un accent particulier pour l’année 2012 afin de finaliser le plan quinquennal. Des priorités retenues, le  Centre Olame va se concentrer sur le reboisement des sites dénudés pour contribuer à la protection de l’écosystème  et sur l’autopromotion de la femme dans le diocèse. Par cette autopromotion, le Centre Olame va capaciter  les femmes des différentes confessions religieuses de manière à les amener à s’engager dans la gestion de la chose publique et s’impliquer  dans les différents organes de décision.

La clôture de cet atelier a été faite par Monseigneur François Xavier MAROY, Archevêque de Bukavu qui dans son allocution a loués les efforts conjugués par les différents services en les invitant à être plus compétitifs pour une amélioration du travail et des nouvelles initiatives au niveau du Diocèse. Pour Monseigneur l’archevêque, « les services diocésains et différents secteurs doivent travailler pour la redynamisation du peuple de Dieu et la pérennisation de l’évangélisation par des actions caritatives, la formation intégrale de l’homme et la prise de conscience pour la vie d’une église famille. ».  Avant de clôturer officiellement l’atelier, il a rassuré à l’assemblée son soutient dans la réussite et la mise en œuvre des actions envisagées pour l’année 2012.

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Les partisans de l’opposition acquittés par le tribunal

Enfin de l’après midi de ce Jeudi, 22 Décembre 2011, le tribunal de grande instance de Bukavu s’est prononcé sur le jugement de 11 combattants de l’opposition politique, accusés d’être à la tête des organisateurs de la marche pour manifester le mécontentement suite à la publication des résultats des élections présidentielles mettant  Joseph Kabila au pouvoir et des irrégularités observées le jour du scrutin qui ont entourés l’organisation.

En effet, la coalition des partis politiques de l’opposition du Sud-Kivu aurait déposée, par l’intermédiaire de l’agence de poste DHL, un courrier à la mairie le samedi  17 Décembre 2011 annonçant la marche des partisans de l’opposition pour le mardi 20 Décembre 2011 à Bukavu ; le jour de la prestation de serment et de l’investiture de Joseph Kabila comme président de la République Démocratique du Congo. Ne sachant pas que c’est la correspondance de l’opposition, la mairie aurait accusée réception et donner un avis favorable, précisent nos sources.  Selon un membre de la coalition de l’opposition, cette marche pacifique devrait partir de la place de la paix en passant par le bureau de la dixième région militaire jusqu’à la CENI pour le dépôt du mémorandum.

Le matin du mardi 20 Décembre 2011, la police était déjà aux aguets presque partout dans le centre ville pour réprimer les manifestants sur ordre du commissariat provincial de la Police nationale ; qui aurait, dans un communiqué diffusé dans deux chaines de radio de la place, interdit toute manifestation dans la ville.

Des sources bien informées indiquent que ce même mardi, 11 membres de la coalition de l’opposition ont été arrêtés par les éléments de la Police Nationale Congolaise bien que la marche n’avait pas eu lieu. Ils auraient été amenés au commissariat de la police et n’étaient pas relâchés jusqu’à la tombée de la nuit. Ces derniers sont accusés d’avoir organisés des manifestations interdites par les autorités provinciales et qui troublent l’ordre public.

C’est dans ce cadre que le tribunal de Bukavu a organisé l’audience de ce jeudi 22 Décembre 2011 à Bukavu au parquet général. Sur 11 accusés arrêtés, 8 étaient à la barre et ont plaidés non coupables. Pour Mr Déo BIZIBU BALOLA, président fédéral de l’UDPS, « si nous sommes coupables, donc la constitution qui garantie la liberté de manifestation n’a pas sa raison d’être. Ce que nous avons fait était conforme à la constitution ». Sa déclaration devant la cours confirme le dépôt de la lettre de demande d’autorisation pour que la marche ait lieu 48h°° avant comme l’instruit la mairie de la ville. Après que les avocats de la défense aient plaidés non coupable en faveur de 11 détenus, le tribunal a constaté devant l’audience que les griefs du ministère public n’étaient pas fondés par le fait que :

– La marche n’avait pas eu lieu ce qui prouve que les manifestants ont obéis à l’appel du commissariat provincial de la police interdisant toute manifestation à cette date,

–  La constitution de la République Démocratique du Congo à son article 26 garantie et protège toute les manifestations pacifiques sur les voies publiques, aussi que les organisateurs ont pris soins d’informer l’autorité compétente 48h°° avant.

Ainsi, le tribunal a sorti sa décision d’acquitter les détenus. Signalons que pendant l’audience, les avocats des détenus ont déplorés les mauvaises  conditions incarceralles dans lesquelles étaient les victimes : « 11 personnes dans une petite cellule, sans lumière ni toilette, c’est très déshonorant pour le pays, … », a précisé un des avocats de la défense.

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RD Congo : 24 morts depuis l’annonce du résultat de l’élection présidentielle, communiqué de Human Rights Watch

RD Congo : 24 morts depuis l’annonce du résultat de l’élection présidentielle Les forces de sécurité lancent des attaques et détiennent des manifestants ainsi que d’autres habitants locaux (Kinshasa, le 22 décembre 2011)

Les forces de sécurité congolaises ont tué au moins 24 personnes et placé en détention arbitraire des dizaines d’autres depuis le 9 décembre 2011, date à laquelle le président Joseph Kabila a été proclamé vainqueur de l’élection présidentielle controversée, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Le gouvernement doit mettre un terme immédiat aux attaques et aux arrestations arbitraires lancées par les forces de sécurité contre les partisans de l’opposition et la population locale dans un effort apparent pour empêcher toute protestation contre les résultats controversés des élections, a rapporté Human Rights Watch.

Human Rights Watch a constaté que parmi les personnes tuées se trouvaient des militants et des partisans, ainsi que des personnes interpelées dans la rue, ou même dans leurs maisons. Human Rights Watch a été informé de dizaines d’autres attaques et meurtres commis par les forces de sécurité. L’organisation a lancé des recherches pour confirmer ces derniers faits et poursuit ses enquêtes. « Depuis que Joseph Kabila a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle, les forces de sécurité ont tiré sur des petites foules, apparemment pour empêcher la tenue de manifestations contre le résultat de l’élection », a déclaré Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch. « Ces manoeuvres sanglantes contribuent à fragiliser le processus électoral et donnent l’impression que le gouvernement ne reculera devant rien pour rester au pouvoir. » Joseph Kabila, le président sortant, a été investi à Kinshasa, capitale de la RD Congo, le 20 décembre suite à une élection qui a été fortement critiquée par les observateurs nationaux et internationaux des élections comme manquant de crédibilité et de transparence.

Le 16 décembre, la Cour Suprême nommée par Joseph Kabila a rejeté la demande de l’opposition qui souhaitait l’annulation du vote pour cause d’allégations de fraude. Les incidents liés à des exactions commises après les élections par les forces de sécurité ont été documentés par sept membres de Human Rights Watch dans le cadre d’une collaboration avec 17 activistes des droits humains congolais répartis dans tout le pays après avoir reçu une formation d’observateurs pour les élections. Human Rights Watch a interrogé 86 témoins, dont des victimes et des membres de leurs familles, et a en outre rassemblé des informations provenant d’autres sources. Human Rights Watch a recueilli de nombreux témoignages au sujet d’incidents au cours lesquels des membres de la Garde Républicaine attachés à la sécurité présidentielle, la police et d’autres forces de sécurité ont tiré sur des groupes de personnes dans la rue qui avaient peut-être manifesté contre le résultat des élections, se préparaient à manifester, ou étaient de simples passants. Au cours d’autres incidents, des personnes soupçonnées d’être des partisans de l’opposition ont été prises pour cibles et tuées.

Au moins 24 personnes ont été tuées par les forces de sécurité entre le 9 et le 14 décembre, dont 20 à Kinshasa, 2 dans le Nord-Kivu et 2 dans la province du Kasaï Occidental. Human Rights Watch a aussi documenté un incident au cours duquel un groupe de jeunes à Kinshasa a jeté des pierres sur un prêtre qui a par la suite succombé à ses blessures. Il semblerait que la police et d’autres forces de sécurité masquent l’étendue des meurtres en enlevant rapidement les corps, a déclaré Human Rights Watch.

Plusieurs sources ont informé Human Rights Watch que le gouvernement avait donné pour instruction aux hôpitaux et aux morgues de ne pas fournir d’informations concernant le nombre de morts, ni de détails sur les individus blessés par balles aux membres de leurs familles, aux groupes de défense des droits humains ou au personnel des Nations Unies, entre autres. Certaines familles ont retrouvé les corps de leurs êtres chers dans des morgues situées loin de Kinshasa, ce qui indiquerait que des corps sont transportés jusque dans des zones excentrées. Human Rights Watch a établi que les forces de sécurité ont aussi bloqué par la force des tentatives lancées par des groupes d’opposition afin d’organiser des manifestations pacifiques contre les irrégularités liées aux élections et arrêté un certain nombre d’organisateurs sous des accusations fallacieuses de menace à la sécurité de l’État.

La Garde Républicaine, qui n’est pas autorisée à arrêter des civils, a appréhendé des partisans de l’opposition et les a placés dans des lieux de détention illégaux dans le Camp Tshatshi, base de la Garde à Kinshasa, et au Palais de Marbre, un des palais présidentiels.

Lire le communiqué en entièreté sur le lien http://www.wikifortio.com/720276/HRW Communique 22 Dec 2011.pdf

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