UNE PIERRE A L’EDIFICE: « CITE DE LA JOIE »

Depuis l’année 1996, la République Démocratique du Congo connait des guerres en répétition qui ont conduit à des graves crimes de guerre et crimes contre l’humanité. La partie Est du pays a été affecté par ces crimes plongeant la communauté civile dans un état de crise multisectorielle. Pillage des ressources naturelles du pays, pillage des biens, destruction des infrastructures, tueries, massacres et assassinats, vol, viol et violence sexuelles ont été les conséquences de ces guerres pendant une dizaine d’année en RDC.

Dans la partie Est du pays, en plus de faits ci-hauts, les violences sexuelles ont été utilisées comme « arme de guerre » rendant plusieurs femmes incapables de retrouver le goût de la vie après en avoir été victime. Plus de 84.000 personnes (femmes et hommes) ont été violées par des hommes en uniformes et d’autres sans uniformes mais avec des armes. Comme une bougie qui éclaire la nuit dans le but d’inhiber les ténèbres, les conséquences de ses violences sexuelles se sont répercutées dans la communauté et ont affecté l’aspect social, culturel, économique et politique du pays suite à l’ampleur.

Dans le but de venir en aide aux femmes victimes des violences sexuelles et de lutter contre ces violences, le Centre Olame a mis en place un service d’écoute et d’accompagnement des femmes traumatisées et des victimes. D’autres organisations dans la province du Sud – Kivu ont pris la décision de travail avec ces femmes en vue de contribuer à la restauration de leur dignité. Les efforts fournis par les différents intervenants d’une manière dispersée ne sont pas restés lettre morte. Les plaidoyers au profit des victimes, la réintégration socio-économique des femmes victimes, l’assistance juridique et l’accompagnement psychologique sont des actions menées par différents acteurs.

A côté de ces actions, le Centre Olame à initier un programme de prévention et de lutte contre les violences sexuelles dans le but de chercher les causes de violences sexuelles et mettre en place les stratégies locales impliquant les communautés dans la lutte contre les violences.

Comme l’on dit «  pour bien bâtir un édifice, chacun apporte sa pierre », V – Day en collaboration avec la Fondation Panzi ont apportés une contribution : la cité de la joie/city of Joy.

L’entrée de la cité de la joie

Située à environ une quinzaine des kilomètres au Sud-Est de la ville de Bukavu, dans un quartier populaire, city of Joy accueillera désormais les femmes victimes des violences sexuelles après une assistance médicale et un accompagnement psychologique, pour l’apprentissage des métiers comme l’a déclaré Mme Christine Schuler Deschryver  représentante nationale de V – Day à l’ouverture officielle de la cité le vendredi 04 Février 2011. Pour Monsieur Denis MUKWEGE, Médecin et Coordonateur de la Fondation Panzi la Cité de la Joie traduit la victoire du bien sur le mal permettant à la femme d’aller de l’avant pour la survie de sa communauté.

Mme Christine Schuler célébre l’ouverture officielle de la cité de la joie avec le groupe folklorique Centre Lokolé

Pour soutenir cette œuvre et d’autres entreprises par les organisations locales, différentes personnalités nationales et internationales sont venues participer aux cérémonies d’ouverture officielle de la cité de la joie : Monsieur Victor Makwenge Kaput, ministre nationale de la santé publique, Monsieur Marcellin CHISHAMBO, Gouverneur de la province du Sud-Kivu, les autorités politiques et militaires de la province, Mme  Faida Mitifu, l’ambassadrisse de la RDC aux USA, Mme Margot Wallström représentante spéciale du Secrétaire Général de Nations Unies chargée des violences sexuelles et conflits, Mme Melanne Verveer, ambassadrice itinérante chargée des questions relatives aux femmes en RDC, une délégation du Congrès des Etats-Unis conduite par Jan Schakowsky, une délégation des acteurs cinéastes de Hollywood membres de V – Day et UN Messenger of Peace conduite par Charlize Theron, une délégation représentant le siège de l’UNICEF conduite par Mr Philippe Heffinck, la MONUSCO, et d’autres. Une délégation du Centre Olame conduite par Mlle Mathilde MUHINDO, Directrice du centre, était aussi présente aux cérémonies d’ouverture de la cité de la joie.

Cécile CHAUVET, PRAD du Centre Olame et Volontaire International avec Mlle Mathilde MUHINDO, Directrice du Centre Olame

Différentes allocutions ont été prononcées tours à tours par les personnalités présentes à la manifestation et des déclarations des femmes victimes des violences sexuelles. Dans les speechs, les femmes victimes survivantes ont exprimés le souhait de voir le rétablissement de la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC avec le concours des personnalités présentes à la cérémonie. Elles ont remerciés Mme Eve Ensler, fondatrice de V – Day, d’avoir honoré sa promesse en initiant « la cité de la joie » au profit des femmes victimes survivantes des violences sexuelles au Sud-Kivu.

Des promesses d’engagement dans la lutte contre les violences sexuelles ont été aussi faites par différents intervenants qui ont loués la bravoure des femmes de l’Est de la RDC, qui malgré la traversée du désert, elles pointent à l’horizon avec l’espoir et sans défaillance.

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