Femme détenue: éducatrice et formatrice

Ce mois de mars 2013 dédié à la femme, le Centre Olame a de façon particulière pensé à la femme détenue. C’est pour cela que ce 25 mars 2013, les agents du centre Olame sont allés passer un moment précieux avec une vingtaine des femmes détenues avec leurs enfants à la prison centrale de Bukavu. Accompagnés par Sr Pillar, qui depuis près de deux ans se donne à l’apostolat de la prison dans l’éducation et l’encadrement des détenues, l’équipe Olame a participer à la messe qui a été dite par l’aumônier de la prison, abbé Adrien CHISHUGI, avant d’échanger avec les femmes détenues sur « les méfaits de la consommation de la drogue et des boissons alcoolisées en défaveur de la femme. Quelle illusion pour la femme détenue. »

Sous un rythme d’appel à la morale universel, les animatrices du centre Olame n’ont pas hésité à partir du trait de la femme éducatrice et porteuse de valeurs dans la société, pour interpeller la conscience des femmes détenues qui sont appelées a refléter leur féminité dans toute circonstance. Elles ont donc à  jouer ce rôle d’éducatrice même dans la prison et ne  pas se donner à l’usage des drogues et boissons alcoolisées pour ne pas perdre leur identité en tant que femme. Parlant des méfaits des drogues et boissons alcoolisées sur la santé et l’éducation de leurs enfants, elles ont été unanimes avec l’équipe de Olame par le fait qu’elle doivent réintégrer la vie sociale et communautaire après qu’elles aient purgées leur peines. La prison reste un centre de rééducation, a martelé Mme Marcelline Masandi  qui faisait parti de l’équipe Olame à  la prison. C’est un lieu passager et d’où l’on doit sortir modèle et exemplaire.

A cette occasion, 5 femmes ont été libérées de la prison, dont trois venaient de purger leur peine et deux ont bénéficié d’une libération cérémoniale à l’occasion du mois de la femme 2013. Les femmes détenues ont également bénéficiés de l’assistance en vivre et non vivre.

Mme Berthe CHEKANABO, Chef de division provinciale de la Justice et garde-sceau était présente à cette circonstance a remercié le Centre Olame pour avoir initier cet activité particulière en faveur de la femme détenue qui se croit oublié de la société. Elle a invité les femmes détenues à se libérer de l’esclavage de la déconsidération sociale et culturelle pour vivre en héroïnes leur moment passé en prison.

Notre rédaction félicite et encourage le bravoure de Mme Solange Nabami, Mme Marcelline Massandi et Mme Furaha Iragi, pour s’être données en vue de dialoguer et d’échanger avec les femmes détenues sur leur identité féminine; et remercie les consœurs de la Radio Okapi/Bukavu pour avoir couvert cette activité. Nous remecions également la participation l’organisation Observatoire Gouvernance et Paix, OGP, pour sa participation et son implication dans cette action. Cette action, contribue à la vision du centre Olame qui espère voir un jour une communauté socialement et économiquement stable dans un Congo où l’homme et la femme sont libérés des pesanteurs de la vie.

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