Répression de la marche de l’opposition politique à Bukavu par la Police et éléments de la FARDC

L’Union pour la Nation Congolaise (UNC), est le parti de l’opposition qui a organisé cette marche pour contester la publication des résultats provisoires des élections présidentielles publiés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) le vendredi 09 Décembre 2011. Les sympathisants de ce parti politique et d’autres de l’opposition se sont réunis le matin de ce mardi 13 Décembre 2011 au siège de l’UNC à la place Mulamba, sur avenu Patrice Emerie Lumumba, lieu de rencontre pour commencer la marche. Pendant ce temps, un meeting foren de la Police Nationale Congolaise (PNC) et quelques éléments de la FARDC se tenait à la place de l’indépendance par le Commissaire Provincial de la PNC. Place Mulamba et place du 24 Novembre, sont parmi les points stratégiques de la ville pour les rassemblements populaires et sont distants d’à peu près 4 km.
Aux environs de 11h 10 minutes, heure locale, les sympathisants des partis politiques de l’opposition qui ont organisés cette marche ont été dispersés violemment par les éléments de la Police Nationale Congolaise assisté par ceux de la FARDC sous ordre et supervision du Maire adjoint de la ville de Bukavu.

Déployés sur la route pour commencer la marche, les partisans de l’opposition ont fait leur premier pas pacifiquement en direction du bureau provincial de la CENI pour déposer le mémorandum de contestation. Après avoir parcouru plus de 700 mètres (près de la place Munzihirwa/Nyawera), ils ont été violemment dispersés par les agents de l’ordre/PNC et FARDC qui étaient déjà placés dans les coins et recoins des artères de la ville. C’était devenu une chasse aux personnes habillées et rouge, couleur de l’UNC, et autres jeunes et sympathisants de l’opposition.
Dans cette ambiance de manœuvre de la PNC, Maître Eustache NSIMBA, Avocat près la Cours d’Appel de Bukavu et enseignant dans une université de la place, voulant s’interposer pour dénoncer les agissements de la police et leur parler de la disposition constitutionnelle qui garantie la manifestation, il a été pris directement sous des coups, une menotte sur ces deux mains et jeté dans la jeep O12 de la police comme un voleur échappé de la prison et a été acheminé à une destination inconnu.
Dans la dispersion des manifestants, Madame Patricia MAISHA, qui photographiait la manifestation, a été blessé à la tête et la main pendant qu’on voulait lui ravir son appareil photo.
Un des cadres de l’opposition que nous avons contacté, confirme que la coalition de l’opposition dans la province aurait annoncé l’organisation de la marche depuis le samedi 09.12.11 à la Mairie de la ville de Bukavu à travers une correspondance. Par ailleurs, pour réagir à cette correspondance, les autorités provinciales, auraient fait la diffusion d’un communiqué à la radio (RTNC) pour interdire la marche de l’opposition compte tenu de la situation sécuritaire.
Du fait que la marche pacifique est un droit constitutionnel, les membres de l’opposition ont campé sur leur position et ont tenu à marcher.

Au fait, nous pensons que la marche de l’opposition devrait bénéficier d’un encadrement de la police enfin de permettre aux partisans de l’opposition de manifester leur sentiment de revendication. Nous déplorons la répression violente de la PNC qui est allé jusqu’à des traitements inhumains et dégradant des manifestants et pourtant les organisateurs ont pris soins d’informer l’autorité plus de 48 heures avant. En plus, cette violente répression constitue une violation de droit de l’homme comme le droit de manifester pacifiquement est légal et est garanti par l’article 26 qui stipule : « la liberté de manifestation est un garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente. Nul ne peut être contraint à prendre part à une manifestation. La loi en fixe les mesures d’applications. »

Le Centre Olame, estime que l’exercice de la démocratie est un devoir social et patriotique auquel chaque citoyen doit être soumis. Les autorités congolaises doivent prendre le temps d’accompagner et d’écouter les doléances de la population surtout lorsqu’elles sont revendiquées pacifiquement et en toute légalité.

remember to wear your most comfortable snow clothes
hollister uk g and Other Models Grab the Limelight

every other species tries to cram in
valentino shoesIf You Are A Fashion Follower Choose Samsung S9110
Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.